Test Ninja Gaiden - NES

Après avoir fait le test de Shinobi III, pourquoi ne pas tester son grand concurrent de toujours : Ninja Gaiden. Ne connaissant que celui sur Xbox 360, j’ai décidé de m’attaquer au tout premier sorti sur NES.

Déjà, première question qui se pose quand on a ce jeu entre les mains, question existentielle et non des moindres : comment prononce-t-on « gaiden » ?

Est-ce : Guy – den ou Gay – den ?

Les plus éminents spécialistes se sont penchés sur la question, mais aucun n’a su répondre. Selon les légendes urbaines il faudrait plutôt dire Guy-den. Cela restera un des grands mystères de ce monde tel que la zone 51 ou l’ingrédient secret de cette célèbre boisson noire, pétillante et sucrée au logo rouge et blanc au nom commençant par coca et finissant par cola.

Maintenant que la question de la prononciation est réglée, passons au jeu lui-même. La première chose qui frappe quand on allume la console est la cinématique d’intro. Oui, oui !! Une cinématique d’introduction vous avez bien lu, pour un jeu de cette époque c’est tout simplement incroyable, le jeu est bourré de cutscenes pour un total final de 18 minutes !

Après cette intro mouvementée vous contrôlez le fameux ninja Ryu Hayabusa au travers de 6 stages découpés en actes pour un total de 20 niveaux différents, afin de venger votre père ! Pour se faire vous utiliserez tout votre talent de ninja pour arriver à bout de vos ennemis. La jouabilité demeure plutôt difficile pour les néophytes et demande un certain entraînement pour devenir très bonne voire excellente. En effet il faut jouer en mode « ninja » et pas en mode « bourrin je casse tout » ; c’est plus fin dirons-nous.

Pour ce qui est des graphismes, c’est honorable, nous avons à faire à un jeu plutôt joli, ça manque un peu de couleurs mais c’est compréhensible, on n’est pas au pays des sucettes sur la rue de l’arc-en-ciel, un peu de sérieux bigre ! La bande son est correcte et accompagne bien l’action sur l’écran.

Par contre pour ce qui est de la difficulté, on se demande parfois si les développeurs ont réellement joué au jeu jusqu’au bout ou s’ils étaient complétement déchirés. Si les premiers niveaux sont faisables les derniers sont tout simplement impossibles. C’est comme essayer de résoudre une vilaine soustraction genre 15 – 3. D’habitude je finis tous les jeux que je teste mais celui-ci est arrivé au bout de mes capacités. Une pauvre machine faite de plastique et de puces avec seulement 8 petits bits a eu raison de moi. Heureusement, dans votre malheur vous avez les continus illimités pour ne pas vous retaper tout le jeu (j’ai entendu cadeau empoisonné ?)

Malgré les quelques défauts du jeu, il mérite d’être joué ne serait-ce que pour le milk-shake que j’offre au premier qui y arrive !

Editeur : Tecmo

Développeur : Tecmo

Date de sortie : Decembre 1988

Genre : Action / Plates-formes